2° Chapitre

 

                                    De 1898 à 1952



1° Section

2° Section 1815 - 1884

3° Section 1869 - 1878

4° Section


2° Chapitre

 

1898 à 1952

 

1° Section 1898 - 1916

2° Section 1917 - 1920

3° Section 1921 - 1948

4° Section 1949 - 1952


3° Chapitre

 

1953 à nos jours

 

1° Section 1953 - 1958

2° Section 1959 - 1970

3° Section 1971 - 1980

4° Section 1981 - 1996

5° Section 1997 - 2010

6° Section


4° Chapitre

 

Annexe

 

 

2° Chapitre

 

De 1898 à 1952

 

1° Section

Période de 1898 à 1916

 

1898

 

Le 2 septembre 1898 à 15 h 00, naissance de mon père, Honoré Séraphin Laurent à Moyenmoutier, (Vosges), d'une famille d'origine alsacienne «Oderen» du coté maternelle, et d’origine vosgienne «La Bresse» du coté paternelle.

 

En 1898 sa famille est composée ainsi :

Son père Isidore Honoré Laurent, âgé de 29 ans et sa mère Julienne Kern épouse Laurent, âgée de 20 ans.

Sa grand-mère Célestine Meny veuve de Séraphin Kern, qu'ils désignent par « La Bonne Maman » âgée de 46 ans qui habite à Moyenmoutier dans sa maison, son grand-père Séraphin Kern, est décédé, il y a 4 ans à Moyenmoutier à l'âge de 45 ans.

Sa tante Marie Kern âgée de 18 ans et de son oncle Séraphin Kern âgé de 23 ans (qui habite à Moyenmoutier ?)

De son arrière-grand-père Joseph Meny (père de Célestine Meny) âgé de 83 ans (et de sa femme Agathe Rogy ? pas de date de décès)

Ils habitent tous à Moyenmoutier dans la maison de Célestine Meny

 

Le 4 septembre 1898 il est baptisé à Moyenmoutier

 

 

(Pochette Archives N°4)

 

Cette maison est désignée par mon oncle dans son arbre généalogique comme étant celle de la « Bonne-maman », c'est à dire celle de Célestine Meny et Séraphin Kern (sa grand-mère et celle de mon père). D'après le dessin ci-dessous qui a été fait par mon père, cette maison est aussi sa maison natale. Donc Julienne Kern a du ce marié avec Isidore Laurent et avoir mon père chez Célestine Meny

 

 

(Pochette Archives N°5)

 

Mon père a dessiné la maison de Moyenmoutier. Il me racontait qu'il devait aider son père, qui était ferblantier de métier, le soir, afin qu'il puisse travailler dans son atelier. Il devait lui tenir la lampe à pétrole pour que mon grand-père voie son travail. L'atelier était à coté de la maison (la grande porte en bois). Un jour qu'il regardait son père travaillé, la porte se ferma et il se coinça le pousse dans cette porte. Il me montrait parfois son pouce légèrement écrasé.

 


 

1903

 

 

(Pochette Archives N°5-1)

 

Cette photo a été prise au environ de 1903 (1903 1905)

Ma grand-mère Julienne Laurent née Kern, le 28 avril 1878 à Moyenmoutier, elle a 25 ans, avec son époux Isidore Honoré Laurent né le 24 septembre 1869 à La Bresse, il a 34 ans.

 

Ils ont déjà deux enfants :

 

Séraphin Honoré Hugues Laurent, mon père, né le 2 septembre 1898 à Moyenmoutier, il 5 ans.

Suzanne Laurent, ma tante, née le 16 Août 1900, elle 3 ans.

Georges Laurent, mon oncle n'est pas encore né (1908)

 


 

1905

 

21 mai 1905, décès de Joseph Meny a Moyenmoutier

 

Informations :

 

École primaire :

 

1904 – 1905 en MAT PS ?

1905 – 1906 en MAT MS ?

1906 – 1907 en MAT GS ?

1907 – 1908 en 10° CE1 ?

1908 - 1909 en 9° CE2 ?

1909 - 1910 en 8° CM1 ?

1910 - 1911 en 7° CM2 ?

1911 - 1912 en 6° séminaire de Bruyère ?

1912 - 1913 en 5° séminaire de Bruyère ?

1913 - 1914 en 4° séminaire de Bruyère ?

1914 - 1915 en 3° séminaire de Bruyère ?

1915 - 1916 en 2° séminaire de Bruyère ?

1916 ? Travail a la gare de Moyenmoutier ? Ou militaire

 


 

1908

 

Le 28 février 1908, mon père reçoit le tableau d'honneur au petit catéchisme de Moyenmoutier avec son copain René Haton

 

 


 

1910

 

Le 28 mai 1910 naissance de ma mère à Contrexéville, Vosges

 

(Pochette Archives N°6-1)

 

Classe de septième Mon père (date inconnu) il doit avoir entre 10 et 12 ans. C'est ça première communion. Il est au séminaire.

 

 

(Pochette Archives N°8)

 

Le 7 novembre 1910 Son père Isidore Laurent paie le trimestre du séminaire. 23,25 F par mandat

 


 

1911

 

 

En 1911 mon père est en classe de 6° au petit séminaire de Bruyères année scolaire de 1911 – 1912

 

 


 

1912

 

Année scolaire 1912 - 1913

 

Le 24 juillet 1912 c'est la remise des prix de fin d'année scolaire. Mon père a reçu le 2° accessit de version grecque et le 4° accessit de musique vocale et solfège.

On peu lire les autres élevés dont mon père me parlait comme de bons amis :

Georges Higel qu'il retrouvera plus de soixante ans plus tard a l'Aubarréde lorsqu'il cherchera un terrain pour construire la Villa au Cannet.

Aimé Bentz qui était aussi de Moyenmoutier.

 

(Pochette Archives N°6 N° 7 N° 7-1)

 

La rentrée des classes a eu lieu le 9 octobre 1912 et se termine en Juillet 1913

 

 

(Pochette Archives N°8-1)

 

Mon père au petit séminaire de Bruyères en 1912 en classe de cinquième, dans une scène de Jésus devant le tribunal. Il a 14 ans. Je ne sais plus ou il se trouve sur la photo, mais je croix qu'il est soit le premier à gauche soit le sixième.

 

 

Il écrit à ses parents en 1912 : il à 14 ans il est au séminaire de Bruyères

 (Pochette Archives N°4-1)

« Bruyères 2 décembre 1912 (Dessin d’une petite croix) Chers parents Nous voici au deuxième mois et déjà nous avons données les notes, aussi quoique la conduite ne soit pas fameuse, je ne me décourage pas et je veux ajouter un 4 ½ au deux quatre que j'ai déjà ce mois-ci. Si vous aviez vu les soldats il y a quelques jours, ils étaient prés pour combattre, car il y avait eu une fausse alerte, on entendait les canons. Je ne crois pas qu’il fait aussi froid chez nous qu'ici nous avons déjà eu la neige au moins 4 ou 5 fois et nous l'avons encore aujourd'hui. En promenade on s'amuse bien mieux que l'année dernière on joue au voleur et je mets les habits les plus usés parce qu’on pourrait se déchirer. Je vous demande s’il faudra faire mettre des clous à nos souliers. J'ai souhaité la fête à Monsieur l'abbé Villemin. J'ai aussi écris à la tante de Senones deux fois, et elle ne m'a pas encore répondu, demandez lui vous si elle est fâchée. Nous avons reçus la visite d'un père Blanc c'est à dire d'un missionnaire d'Afrique et il nous a raconté tous ce qu'il y avait là-bas il nous a aussi parlé de la langue, des voyages quand on l'entendait on s'aurait cru avec lui, si tu voyais comme il faut souffrir. Voila tous ce que j'ai à vous dire pour le moment vous donnerez le bonjour à Bonne maman à Suzanne a George a Senones. Je vous embrasse bien fort Honoré Laurent »

 

(Pochette Archives N° 7-1 N°9)

 

 


 

1913

 

 

Le 1 février 1913

 

Mon père a travaillé à Senones chez Mr Jeandel épicier mercerie de février 1913 à juillet 1914.

A-t-il quitté le petit séminaire ? Pour aller travailler ? Mon père m'a toujours dit qu'il n’était pas resté au séminaire car il ferait sûrement un bon père de famille plutôt qu’un mauvais prêtre. Peut être était-ce les vacances et le week-end ? Car son père a payé le séminaire jusqu'en 1916

 

Le 30 septembre 1913

 

« Le 1er Bataillon de Chasseurs à Pied arrive à Senones

Pourtant, l'Europe se prépare à la guerre : impérialisme, course aux armements, exacerbation des nationalismes laissent penser à l'imminence d'un conflit. Alors, aux frontières, chacun montre ses forces : des casernes se construisent et le 30 septembre 1913, un bataillon fait son entrée triomphante dans Senones (1er BCP)» .

 

 


 

1914

 

Le 31 juillet 1914

 

Il termine son travail à l’épicerie Jeandel a Senones

 

En Aout 1914

 

Les troupes Allemandes, pénètrent les vallées du Rabodeau et du Hure, descendent au-delà de la Meurthe. Les combats vont progressivement repousser les Allemands sur une ligne de front a partir du mois d’octobre 1914, qui se situe entre Moyenmoutier et Senones. Mon père et ses parents vont donc connaître l’invasion Allemande d’aout 1914 à octobre 1914. Puis Moyenmoutier étant en arrière de la ligne de front, ils vont pouvoir reprendre les activités dans un pays dévasté et en combat permanant.

 

Ma grand-mère, Julienne Laurent est, si je me rappel bien, partie à Dijon. Pour mon Grand-père, je ne sais rien, mais je suppose qu’il est resté à Moyenmoutier avec mon père. Que fait-il pendant la période d’octobre 1914 à décembre 1916 ?

 

Je sais que mon père a été fait prisonnier par les Allemands à Moyenmoutier, certainement au début de l’invasion Allemande entre aout 1914 et octobre 1914. Mais il a réussi à s’évader en trompant la sentinelle qui gardait les prisonniers. La sentinelle ayant très soif. Mon père lui proposa d’aller lui chercher à boire, car il connaissait un endroit où trouver du vin. Il lui ramena une bouteille (mais remplis de permanganate) et la sentinelle le laissa partir. Il a eu de la chance car si le garde avait bu devant lui il aurait pu être fusillé. Il a donc pu attendre la libération de Moyenmoutier en octobre 1914 et revenir à Moyenmoutier pour pouvoir aider à l’effort de combat. Il est toujours au Séminaire.

 


 

1915

 

Il est toujours à Moyenmoutier, et continu ses études mais il décide de partir du séminaire car il ne fera pas un bon prêtre.

 


 

1916

 

 

Le 10 février 1916

« 10 – 2 – 16 Vue de Noré en 1° plan abris de cuisine – 10 – 2 – 1916 »

Peut-être à Moyenmoutier ? (Pochette Photos)

 

 

Le 7 novembre 1916

Note des frais du petit séminaire de Bruyère. Mon grand-père a payé la note de 23 francs le, il lui reste à payer 234,65 francs

 

 

1916 « Noré a 18 ans à la gare de Moyenmoutier » Il travaille à la gare de Moyenmoutier

 

« Noré a 18 ans à la gare de Moyenmoutier »

A partie de la nous pouvons suivre son parcours car il va s’engagé dans l’armée pour combattre pour son Pays.

 

 

 

2° Section

 

                                                    Histoire de Famille – Dominique Laurent 1990 - 2009