2° Chapitre

 

                                De 1898 à 1952



1° Section

2° Section 1815 - 1884

3° Section 1869 - 1878

4° Section


2° Chapitre

 

1898 à 1952

 

1° Section 1898 - 1916

2° Section 1917 - 1920

3° Section 1921 - 1948

4° Section 1949 - 1952


3° Chapitre

 

1953 à nos jours

 

1° Section 1953 - 1958

2° Section 1959 - 1970

3° Section 1971 - 1980

4° Section 1981 - 1996

5° Section 1997 - 2010

6° Section


4° Chapitre

 

Annexe

 

2° Chapitre

 

De 1898 à 1952

 

3° Section

Période de 1921 à 1948

 

 

1921

 

 

Le 7 janvier 1921 Mon père est de retour de permission à Dijon

 

Le 2 avril 1921, il se marie avec Marie Claudine Demias. Il est employé de commerce avec sa femme dans une épicerie à Vittel. Livret de famille catholique


1922

Mon père est à Vittel, il est âgé de 23 ans.

Le 30 juin 1922, naissance de Geneviève Ginette Célestine Laurent à Vittel. 1° enfant de mon père

Le 5 juillet 1922, baptême de Geneviève Ginette Célestine Laurent à Vittel. Parrain Louis Brochet marraine Suzanne Laurent

 

 


 

1923

1 septembre 1923

 

Certificat de travail de la société coopérative "La Ruche Ouvrière" a Vittel en date du 16 septembre 1927.

Il est dit que Mr Laurent Hugues a été gérant de la coopérative "La Ruche Ouvrière" du 1 septembre 1923 au 15 mai 1927.

 

Les raison de l'arrêt de cet emploie est indiqué :

Pour raison de santé de son épouse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Photographie de mon père conduisant son camion de « La Ruche Ouvrière »

Date inconnu mais probablement entre septembre 1923 et mai 1927

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 1923 une crise économique grave s’établit en Allemagne. Mon père me racontait qu’en Allemagne on demandait au citoyen de ramener leur billet de banques pour qu’il soit détruit sur les places de villages. Ils amenaient ainsi leurs billets sans valeur avec des brouettes, qui étaient détruit en les brulant sur la place publique. Il en a gardé quelques uns en souvenir. Hyperinflation (mi-novembre 1923 : 1 franc français = 18 milliards de marks allemands). Les valeurs inscrites sur les billets sont modifiées plusieurs fois par jour en fonction des cours ainsi que les étiquettes des marchandises. Les ouvriers rémunérés à la journée, vont au travail avec des valises afin de pouvoir emporter la masse de billets nécessaires au règlement de leur paie.

 

 


 

1924

 

 

Papa, continu son contrat de gérant à Vittel "La Ruche Ouvrière", il habite au dessus de la coopérative a Vittel

19 février 1924

Lettre du conseil d'administration de la société coopérative "La Ruche Ouvrière" de Vittel à mon père en confirmation du renouvellement de son contrat en qualité de gérant de la coopérative de Vittel du 19 février 1924 au 31 décembre 1924.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ma grand-mère Julienne Kern épouse Laurent avec sa mère Célestine Meny épouse Kern. Date approximative

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

1925

 

 

4 janvier 1925 adresse à Vittel d’après son carnet militaire

Mon père est toujours gérant de la coopérative "La Ruche Ouvrière" de Vittel.

 

 

Le 20 décembre 1925 à Vittel naissance de son deuxième enfant Pierre Laurent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 8 juin 1925, confirmation des vœux de baptême de ma mère Marie-Louise Collot à Besançon

 

Mon grand-père Isidore Laurent et ma grand-mère Julienne a St Dié devant leur maison avec Geneviève Laurent

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ci-dessus mon grand-père Isidore Laurent avec la mère de sa femme, Célestine Meny épouse Kern dite « La Bonne Maman »

 

 

A droite, on peux voir, au volant de la voiture, Roger Ragué et sa sœur Rosa Ragué assise derrière, cousin et cousine de mon père. Entre les deux, Célestine Meny épouse Kern. A la fenêtre, à gauche Julienne Kern ma grand-mère et sa sœur Marie Kern, mère de Roger Ragué et Rosa Ragué. L’autre photo, montre de gauche à droite, Rosa Ragué et Roger ragué, mon grand-père Isidore Laurent, ma grand-mère Julienne Laurent née Kern et Suzanne Laurent sœur de mon père.


 

1926

12 février 1926

Mr et Mme Laurent renouvellement à la « Ruche Ouvrière » de Vittel du 1 janvier 1926 au 31 décembre 1926

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette photographie date du printemps 1926, Pierre Laurent a 6 mois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

1927

 

Le 25 mars 1927 mon père est toujours gérant de la coopérative de Vittel "La Ruche Ouvrière".

Mais il démissionne le 15 mai 1927 de son poste pour raison de santé de Maria Demias, son épouse (arrêt au 15 mai 1927).

Sa femme en effet est très malade et le restera jusqu'à son décès le 12 juin 1948.

25 mai 1927 adresse Sampigny canton de Peyrefitte sur Aize, Bar le Duc, d’après son carnet militaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

1928

 

Ma mère

 

Ma mère à gauche, elle travaille dans une auberge

 

 

3 juin 1928 Isidore Laurent habite Garage Lung à St Dié, il reçoit une carte postale de son neveu de Reims

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11 juin 1928 Mon père habite rue Charles Dumont à Dijon d’après son carnet militaire

 

Le 17 juin 1928, un amis de mes grand parents leurs écrit une carte postale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

1929

 

Il habite au 29 rue Charles Dumont à Dijon

Il est gérant du « Comptoir de la Bourgogne » à Dijon

Il est avec sa première femme Maria Demias

« Noré à Dijon 1929 dans son magasin »

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

En 1999 l’ancien « Comptoirs de la Bourgogne » est devenu un salon de coiffure

 


 

1930

 

Le 7 août 1930, mariage de ma mère avec Jean Pierre Elie Ridet a Dijon. Elle à 20 ans

Le 22 octobre 1930, ma mère Marie Louise Collot dépose 112 francs sur son carnet de caisse d’épargne de Besançon au 15 rue président Wilson à Besançon


 

1931

 

10 avril 1931 Il habite au 29 rue Charles Dumont, Dijon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9 mai 1931 adresse à Nuit Saint Georges 22 rues de chaux d’après son carnet militaire

 

11 mai 1931  Il entre à la « Maison Georges Aimé » a Dijon.

 

10 juillet 1931 Maman, Marie Louise Collot retrait du solde à Besançon

 

21 août 1931 Il est nomme directeur du service voyageur.

Il habite 22 rues de chaux à Nuit St Georges

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lettre de mon père à ses parents, qu’il vient de visiter. Ils habitent 8, rue de la Ménantille à St Dié.

« Chers tous.

Quittés depuis hier au soir à minuit, nous avons rodés tout Dijon aujourd’hui. Nous quittons Dijon demain à midi pour notre nouveau domicile Nuit Saint Georges. Nous sommes heureux de nous reposé un peu. Nous vous écrirons par la suite et tout va bien. Bon baisers »

 

 

 

 

 

 

 

 


 

1932

 

16 mai 1932 Il habite au 7, rue Nicolas Frachot d’après son carnet militaire

 


 

1933

 

1 janvier 1933 et jusqu'en 1944 Mon père habite à Dijon 1 rue du Faubourg Raines dans la « Maison Georges Aimé ». Il a 34 ans

 

lundi 6 mars 1933 Décès de Célestine Meny à St Dié

 

 

1 avril 1933 Mon père habite a Dijon rue Nicolas Frachot d’après son carnet militaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Maison George Aimé » a Dijon en 1941

Journal "Le Bien Public" du 4 décembre 1974 ou ils parlent de la Maison Georges Aimé et de mon père

 

10 mai 1933 Il travail à la Maison Georges Aimé, et se déplace souvent pour son métier. Il est commercial.

« 10 5 1933

 

Cher Parents

En tournée à Biarritz je pense à vous. Je vais ensuite filer sur Bordeaux et dimanche à Lourdes. Je penserai à vous. La santé est bonne le temps superbe. Je vous embrasse bien fort ainsi que Nadette

Votre fils »

 

 

 

 

 

  

 

23 aout 1933  Carte de Séraphin Laurent à ses Parents après une visite

 

« Cher Parents

Mercredi 23 aout 1933

Nous sommes bien arrivés à Belfort le soir à 19 h et avons eu un temps assez beau malgré quelques averses. Nous n’avons remonté personnes de la Bresse. Aujourd’hui il fait ici un temps de chien ce qui nous oblige à rester à la maison. Nous sommes heureux des quelques jours passés ensemble et de vous avoir vu en aussi bonne santé. Merci encore une fois de tout ce dérangement. Nous vous enverrons les photos aussitôt faites. Tout le mse porte bien et donne le bonjour et vous embrasse bien fort

H Laurent »

 

 


1934

 

Communion de Geneviève Laurent âgée de 11 ans ma demi-sœur à Dijon.

Sur la photographie de droite on voit de gauche à droite, Geneviève Laurent, Pierre Laurent âgée de 9 ans, Mon père Séraphin Laurent âgé de 36 ans, sa première femme Maria Demias âgée de 34 ans

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

De droite a gauche : Pierre Laurent, Maria Demias, Geneviève Laurent, Georges Laurent, Séraphin Laurent (Honoré dit Noré)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

1935

 

10 avril 1935 Mon père le 10 avril 1935 en voyage a Perpignan et Tarbes (il habite à Dijon) écrit une carte postale a ses parents Isidore Laurent et Julienne qui habite à St Die garage Lung 13 rue de Ménantille.

 

« Mercredi

10 4 1935

Chers parents

Toujours plus loin sous le soleil toujours sans nuages et un soleil très chaud.

Je vous envoie mes affectueux souvenirs.

Demain je prends le chemin du retour Avignon Dijon ou je serai samedi.

Je vous embrasse

H Laurent »

 

 

 

21 avril 1935 Baptême de Jacques Laurent

« Baptême de

Jacques – Neufchâteau

21 – avril -1935

Suzanne et Marie-Thérèse

Au jardin »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 juin 1935 George Laurent mon oncle et son fils Jacques Laurent

Au dos :

"Jacques

4 mois

Reçu le 1°juin 1935"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

19 aout 1935 Naissance de Marie-Thérèse Ridet à Dijon, premier fille de ma mère

12 septembre 1935  Carte postales de mon père à ses parents depuis Tarbes et Lourdes envoyé le 12 septembre 1935

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

29 décembre 1935 Mon père travaille a la « Maison Georges Aimé » a Dijon il est responsable des représentants de commerce et il voyage beaucoup

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

1936

 

31 mars 1936 Contribue à l'assainissement de la dette à court terme a Vittel 50f

 

9 avril 1936 Mon père reçoit la médaille de la victoire pour la Guerre de 1914 – 1918. Il habite 1 rue du faubourg raines à Dijon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

MEDAILLE INTERALLIÉE dite MEDAILLE DE LA VICTOIRE

 

Il s'agit d'une décoration nationale qui, toutefois, est commune à quinze pays alliés.

Crée par la loi du 20 juillet 1922.

C'est le même graveur, Morlon, qui fut retenu pour cette médaille, comme pour celle de la commémoration de la grande guerre d'ailleurs

 

  

 

 

 

 

 

 

14 Juillet 1936 Odette Laurent ma tante, femme de George Laurent avec Jacques Laurent leur fils

 

Au dos :

« Jacques 18 mois

14 .7 .36 »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23 septembre 1936 Il reçoit la croix du combattant volontaire

Il est toujours à « Maison Georges Aimé ». Il habite 1 rue du faubourg raines à Dijon

 

LA CROIX DU COMBATTANT

 

C'est bien après 1918, par une loi du 19 décembre 1926, après instauration du statut d'ancien combattant que l'idée d'une médaille pour ceux qui, au péril de leur vie ont défendu la patrie a germé. Elle a donc été destinée et portée par tous les mobilisés de la guerre de 1914-1918.

 

 

 

Maman avec Marie-Thérèse devant le bar de sa belle mère a Dijon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La belle mère de maman avec Marie-Thérèse devant son bar a Dijon.

Maman à droite

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maman avec Marie-Thérèse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

1937

2 mai 1937 1° communion de Pierre Laurent à Dijon

 

On distingue sur cette photographie de gauche à droite debout de gauche a droite :

  • • Rosa Ragué (31 ans) fille de Marie Kern et d’Élie Ragué cousine de mon père
    • Julienne Laurent (59 ans) la mère de mon père
    • Geneviève Laurent (15 ans) fille de mon père
    • Odette Laurent née Lhuillier (30 ans) femme de Georges Laurent frère de mon père
    • Inconnu
    • Mon père Séraphin Laurent (39 ans)
    • Suzanne Laurent (37 ans) la sœur de mon père
    • Maria Demias (37 ans) la 1° femme de mon père
    • Gustave Haouy (38 ans) marie de Suzanne Laurent
    • Charles Girard (34 ans) marie de Rosa Ragué
    • Inconnu
    • Une autre sœur de Maria Demias 1° femme de mon père et coté d'elle son mari
    • Le père et la mère de Maria Demias

Les enfants debout :

  • • Jean Girard (9 ans) fils de Rosa Ragué et de Charles Girard
    • Bernadette Haouy (11 ans) fille de Suzanne Laurent et de Gustave Haouy
    • Assis :
    • Mon grand-père Isidore Laurent (68 ans) avec Jacques Laurent (1ans et demi) fils George Laurent et de Odette Laurent née Lhuillier dans ses bras
    • George Laurent (29 ans) frère de mon père (mon oncle qui a commence notre arbre généalogique en 1978)
    • Marie-Thérèse Haouy (2 ans et demi) fille de Suzanne Laurent et de Gustave Haouy
    • Pierre Laurent (11 ans) fils de Séraphin Laurent mon demi-frère, c'est sa communion solennelle

(Pochette photos 035_03.tif)

 

On distingue sur cette photographie de gauche à droite debout :

• Gustave Haouy (38 ans) mari de Suzanne Laurent avec Jean Girard (9 ans) fils de Rosa Ragué et de Charles Girard contre lui
• Charles Girard (34 ans) mari de Rosa Ragué
• Le père de Maria Demias
• Le mari d'une sœur de Maria Demias
• mon père Séraphin Laurent (39 ans)
• Inconnu
• Mon grand-père Isidore Laurent (68 ans)
• George Laurent (29 ans) frère de mon père

(Pochette photos 035_06.tif)

 

Mon père et sa première femme Maria Demias à la communion de Pierre Laurent

Mon père écrit au dos de la photo :

 

« 2 mai 1937 - Dijon

Noré + Maria très amoureux à l'Arquebuse 1° communion de Pierrot »

 

Noré est le diminutif d’Honoré

 

 

Jacques Laurent fils de George Laurent et de Odette Laurent née Lhuillier dans la petite carriole et

Marie-Thérèse Haouy fille de Suzanne Laurent et de Gustave Haouy a Dijon le 2 mai 1937

 

(Pochette photos 002_01.tif)

 

De gauche a Droite :

• Mon grand-père Isidore Laurent
• Julienne Laurent ma grand-mère
• Gustave Haouy mari de Suzanne Laurent avec Marie-Thérèse Haouy dans ses bras
• Deux inconnus
• Suzanne Laurent la sœur de mon père
• Maria Demias la première femme de mon père
• Odette Laurent née Lhuillier (30 ans) femme de Georges Laurent
• Geneviève Laurent fille de mon père

 

Maria Demias a droite 1° femme de mon père et Odette Laurent née Lhuillier femme de Georges Laurent a Dijon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mon père en 1937 en visite au pont du Gard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Frère de maman à gauche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

1939

 

Mon père et son beau frère en train de faire les clowns comme d'habitude avec la famille suite a un bon repas bien arrosé. Il simule un accident de voiture. Dans sa voiture a gauche il y a sa femme et sa belle sœur et dans l'autre voiture il y a Bernadette Haouy et sur le marche pied Geneviève Laurent. Je pense que la photographie a été prise par mon oncle Georges Laurent qui aimait beaucoup la photographie et mettait en scène a certaine occasion.

 

7 mai 1939

 

25 mai 1939 Reçoit la médaille de Verdun

Il toujours à« Maison Georges Aimé ». Il Habite 1 rue du Faubourg Raines à Dijon

MEDAILLE DE VERDUN 21 FEVRIER 1916 On y lit la devise : " ON NE PASSE PAS "

 

"A Tous les Héros connus et Anonymes vivants et morts qui ont triomphé de l'avalanche des barbares et immortalisé son nom à travers le monde et pour les siècles futurs, la ville de Verdun, inviolée et debout sur ses ruines, dédie cette médaille de sa reconnaissance".

 

 

 

 

 


 

1940

11 Janvier 1940 Naissance de Jean-Marie Ridet à Dijon deuxième enfants de ma mère

 

28 juin 1940 Suite à l'exode mon père part en France libre avec toute la famille à St Chamant La geneviere (Argentat) en Corrèze, .

 

16 juillet 1940 Reçoit de la gendarmerie d’Argentat sa démobilisation, et renvoyé dans ses foyers à Dijon 1, rue du Faubourg Raines

 

« Anecdote : de retour à Dijon dans l’appartement rien n’a changé et le périscope de 1914 qu’il avait laissé sur la table n’a pas bougé. Les Allemand n’ont pas visité l’appartement.

 

C’est avec ce périscope que je regardais Venus et la Lune a l’Aubarréde dans le fond du jardin.

Je l’ai démonté et remonté bien souvent. Hélas je l’ai égaré dans mes nombreuses péripéties. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

1941

 

 

30 décembre 1941 Mon père travail toujours pour la « Maison Georges Aimé » mais son contrat change pour 1942.

Il est sous la responsabilité de Mr Lambert à la réception de la clientèle et responsable du service expédition.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La « Maison Georges Aimé » à Dijon

 


 

1943

 

Ma mère habite avec son premier mari Jean Pierre Ridet, rue Daubenton à Dijon (Dont les photographies ci-dessous ont été prises en 1999). Marie-Thérèse Ridet et Jean Marie Ridet sont avec eux. Jean Pierre Ridet est cheminot au dépôt de Perrigny. Il est chauffeur sur les locomotives a vapeur. Il milite dans la résistance, contre les Allemands Nazi qui occupent la France. Il lui arrive parfois de faire passer des personnes en fuite dans le tender de la locomotive à vapeur. Il participera aussi a d’autres action plus spectaculaire, mais qui lui couteront la vie.

Fin août 1943 Jean Pierre Ridet, mari de ma mère est arrêté par la Gestapo Nazi a Dijon, rue Daubenton.

Ma mère était absente au moment de l’arrestation. Mais son mari à été emmener à la prison de Dijon pour être interroger et torturer. Ma mère allait le voir à la prison et profitait de l’occasion en prenant son linge à laver de lui glissé des messages dans les coutures de ses chemises.

 

Dans le journal « Le Bien Public » de Dijon on lit :

Les sept cheminots résistants décapités par les nazis le 19 avril 1944.

Il faut savoir que dès 1940, nombreux furent les cheminots dijonnais qui participèrent à la Résistance. Un groupe de cheminots résistants du dépôt de Perrigny allait connaître une fin tragique. Ils furent chargés, le 12 juillet 1943, de réceptionner des armes et des explosifs parachutés à Arcenant par un avion anglais.

Les cheminots ont utilisé ces explosifs pour faire sauter les trains de munitions allemands, bloquant pendant des heures les voies principales, ainsi que le triage de Perrigny. Mais la répression aussi ne faiblit pas et de nombreux cheminots furent emprisonnés et déportés.

Pour le groupe, tout allait très vite. La Gestapo arrêtait fin août Dubois, Perreau, Pageaux, Tamigi, Ridet, Gaspard, Thuringer et leur camarade Meunier, employé municipal à Dijon.

Pendant trois mois, ils vont subir des tortures atroces. Leurs bourreaux obtiendront l'aveu de leurs actions, mais aucun autre renseignement. Ils seront condamnés à mort le 27 novembre 1943.

Les cheminots engagent une action et proclament la grève générale.

Le 2 décembre 1943, elle est décidée au dépôt de Perrigny, puis à Dijon. Plus de 2 000 d'entre eux arrêtent le travail. Les dépôts de Laroche-Migennes, Reims, Châlons-sur-Marne, Troyes soutiennent l'action. De nombreuses entreprises dijonnaises marquent un arrêt de travail d'une heure. Le 6 décembre 1943, une grande manifestation est organisée rue de la Liberté à Dijon, avec la population. Une délégation de cheminots part à Vichy, où l'attend Laval, qui promet de s'adresser à Hitler craignant que le trafic ne soit interrompu. Ainsi, la preuve était faite que l'action d'un peuple uni pouvait faire reculer l'ennemi.

Mais leur calvaire n'était pas fini pour autant. Ils furent déportés le 22 décembre 1943, incarcérés en Alsace puis à Karlsruhe, en Allemagne, enfin à Stuttgart le 18 avril 1944. Là, un tribunal militaire les informait qu'ils étaient condamnés à être décapités. Ce qui fut fait le 19 avril 1944. Ils s'appelaient André Dubois (29 ans), Maxime Perreau (34 ans), Raymond Gaspard (30 ans), Raymond Pageaux (32 ans), Jean-Pierre Ridet (32 ans), Maurice Thuringer (33 ans), Jean Tamigi (32 ans) et Paul Meunier, employé municipal à Dijon.

La section ANCAC de Dijon leur rendra un hommage, elle vous donne rendez-vous le mardi 19 avril, à 17 heures, cour de la Gare de Dijon, face à la plaque souvenir.

 

 

 

 

 

Aujourd’hui la maison a été rasée pour faire des parkings.

  


 

1944

 

19 avril 1944 Ma mère, elle va vivre l’horreur en perdant son premier mari Jean-Pierre Ridet, qui après avoir été arrêté par la Gestapo Nazi a été déporte à Stuttgart en Allemagne et décapité.

Elle est veuve. Mais elle ne le sait pas encore car les nouvelles sont lentes et elle ne saura ce qui c’est vraiment passé que bien plus tard, lorsque mon père lui fera rencontrer le commandant français qui c’est occupé de suivre l’affaire. Elle aura beaucoup de mal a vivre en cette période car ses revenus son très faible. Elle est obligée de travailler en faisant de la couture et en fabriquant des sacs à main à son compte. Elle élève ses deux enfants avec le mieux qu’elle le peut, mais ses relation avec sa belle mère ne sont pas des plus facile. Elle emmène souvent ses enfants chez elle mais elle se sent très malheureuse.

 

13 décembre 1944 Mon père habite 1 rue du faubourg raines et travail à la « Maison Georges Aimé » à Dijon

 

 


 

1947

 

30 juin 1947  Mon père travail à la « Maison Georges Aimé » à Dijon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

1948


12 juin 1948 Mort de Maria Demias première femme de mon père à Dijon

 

4° Section

 

                                                    Histoire de Famille – Dominique Laurent 1990 - 2009